Cinq poètes du Grand Nord

Il pleut des étoiles dans notre lit – Cinq poètes du Grand Nord

Traduction du danois (Inger Christensen) vers le français par Janine et Karl Poulsen

Traduction du finnois (Pentti Holappa) vers le français par Gabriel Rebourcet

Traduction du suédois (Tomas Tranströmer) vers le français par Jacques Outin

Traduction du norvégien (Jan Erik Vold) vers le français par Jacques Outin

Traduction de l’islandais (Sigurdur Pálsson) vers le français par Régis Boyer

Gallimard, 2012

“Ne reste pas là à chercher

les sentiers de poésie sur la carte

Ils n’y figurent pas”1

Sans être sur la carte mais réunissant des poèmes2 de la danoise Inger Christensen, du finlandais Pentti Holappa, du suédois Tomas Tranströmer, du norvégien Jan Erik Vold et de l’islandais Sigurdur Pálsson,  poèmes à travers lesquels on ne manque pas de visualiser sinon de ressentir l’ambiance du nord de l’Europe, tout en nous permettant d’aborder la poésie issue de ces cinq pays, ce petit livre constitue donc une excellente manière d’aller y faire un tour.

J’ai mis beaucoup de temps à traverser ce petit recueil de poèmes. Mes connaissances et expériences de la poésie étant minces, c’est forcément de manière plutôt intuitive que j’aurai lu et essayé d’apprécier les poèmes proposés dans ce recueil.

Lus et relus, parcourus puis revisités, je me suis d’abord laissé porter par les images et imprégner par les mots, pour ensuite apprécier les phrases, les modes d’expressions, les ambiances et les perspectives sur le monde que chacune des cinq plumes qui y sont présentées nous offrent.

Ainsi tandis que j’ai pressenti une volonté de passer par les mots pour transcender la réalité chez Inger Christensen, puis un désir de peindre avec les mots chez Tomas Tranströmer ou un penchant pour la ciselure chez Jan Erik Vold, globalement, parmi les poèmes de chacun des auteurs proposés, j’ai croisé des images et des passages qui m’ont touchée ou que j’ai trouvé particulièrement éloquents ou bien conçus. Mais il y a également des poèmes dont je n’ai pas ou pas bien saisi le sens, puis d’autres encore qui ne m’ont pas plu ou ne m’ont pas parlé du tout.

D’emblée si je reconnais avoir été particulièrement éblouie par la beauté du verbe de Tomas Tranströmer il n’en demeure pas moins que ce recueil fut une formidable occasion pour le lecteur novice que je suis, de m’aventurer sur les chemins de la poésie et de pouvoir m’initier à l’écriture de ces cinq auteurs. Une promenade qui fut aussi stimulante qu’intéressante si bien que par ces sentiers, je compte bien repasser.

Notes:

1.Sigurdur Pálsson, Poésie/Facture – Sentiers de poésie, Extrait de ‘Poèmes des hommes et du sel’ .

2.La plupart des poèmes que l’on retrouve dans ce recueil sont des extraits d’autres publications.

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