Pour autant qu’elle se distingue nettement de la Chine continentale (du moins à l’heure où j’écris ces lignes), Hong Kong, en dépit d’une indéniable richesse culturelle, ne s’est cependant que fort peu connaître pour sa littérature. D’un pragmatisme entretenu par plus de cent cinquante ans de colonialisme, les hongkongais exhibent, semble-t-il, une tiédeur compréhensible à investir le domaine des arts et de la littérature. Outre les traditionnelles histoires de cape et d’épée (wuxia), quelques romans méconnus et/ou non traduits, ce sont essentiellement les ouvrages pratiques qui ont la faveur des lecteurs et éditeurs hongkongais. Dans ce cadre fort restreint et dans l’attente d’une évolution plus que souhaitable, j’ai sélectionné:
Dorothy Tse, Snow and Shadow/Owlish
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