Patrick Henin-Miris

Zadigacités

Cactus Inébranlable Editions, 2021

J’avais depuis longtemps pour projet de lire un recueil de nouvelles courtes quand le hasard aura mis ce ‘microcactus’ sur ma route.

Bien lui en fit (au hasard) d’ainsi me présenter de quoi combler l’un de mes souhaits car une fois la lecture terminée, le petit objet repose désormais parmi les livres auxquels je reviens à intervalles réguliers.

Il s’agit donc d’un mini recueil de textes courts composés par un auteur franco-belge au sujet duquel je n’ai trouvé pour seule information qu’une bibliographie incluse en début de volume, celle-ci indiquant que Patrick Henin-Miris n’en est pas à ses premières armes, du moins en termes de publications chez Cactus Inébranlable.

Sous un format tout à fait adapté à ce type de contenu, tout de noir vêtu, ce microcactus propose donc des micro-nouvelles, des petites bouchées d’écriture qui, à raison de deux par page, sont au nombre d’environ 176 à tenter, par la force des mots, de tour à tour nous titiller l’esprit pour nous faire rêver, rire, sourire, ou réfléchir et finalement nous entraîner au-delà de nos petites réalités quotidiennes.

Il est difficile bien sûr de résumer ces textes sans en dévoiler l’essentiel, mais quelques titres pourraient en donner un avant-goût: Le mystère du phare, La colonne obligatoire, Les silences, L’amour sublime, Les forêts, Riches et pauvres, Le gavage, La tasse, La vocation, etc.

Il y a de l’humour, de la poésie, du surréalisme, de l’ironie et bien d’autres choses parmi les pages de ce recueil. Si le titre en mot-valise donne le ton, les textes qui m’ont souvent semblé plus proches de l’aphorisme que de la nouvelle, se tiennent fort bien. Faisant bonne réputation à cette maison que je découvre pour la première fois, ces petits micros se sont donc par moi laissés lire et relire avec plaisir.

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