Programme de lecture 2018-20

Pour poursuivre dans la veine entamée ici, en accord avec les critères que je m’étais fixés, mes lectures pour l’année 2018 auront donc couvert dans un premier temps un parcours géographique qui m’a permis de découvrir quelques auteurs nés dans des pays où mes lectures ne m’avaient pas encore amenée: la Slovaquie (Peter Krištúfek et Daniela Kapitánová), l’Ouzbékistan (Hamid Ismaïlov), la Croatie (Daša Drndić, Dubravka Ugrešić), l’Iran (Mahmoud Dowlatabadi et Sadegh Hedayat), l’Uruguay (Mario Benedetti) et le Burundi (Roland Rugero). Outre le roman, j’ai également fait une incursion du côté de la BD (Hugo Pratt), du récit de voyage (Robert Byron) et de la poésie (Matsuo Bashō). Enfin, quelques titres sélectionnés parmi mes listes ou ma pile à lire ainsi que quelques envies du moment, auront complété mon année en littérature.

En dépit (ou en raison) des quelques contraintes auxquelles je m’étais astreinte, ce fut une année pleine de surprises, d’imprévus et de découvertes.

Ayant particulièrement apprécié la plume de Mahmoud Dowlatabadi, j’y reviens pour une seconde lecture et terminerai donc cette année avec un petit retour en littérature iranienne, un retour qui devrait m’amener au début de l’année 2019, moment où j’entamerai un nouveau programme.

Principalement axé sur la littérature de langue portugaise mon programme de lecture pour l’année 2019  avait bien de quoi garnir de nombreuses heures de lecture. Celui-ci ayant cependant été fortement handicapé par diverses contraintes d’ordre personnel, je n’ai pas pu lire les livres que j’avais prévu, je n’ai pas pu lire autant que je l’aurais souhaité, bref, 2019 aura été une ‘petite année’. Malgré cela, je me console en pensant que la majeure partie des livres lus, je pense notamment aux livres de Lygia Fagundes Telles et à ceux de José Saramago, m’ont valu de beaux moments de lecture et m’ont donné envie de poursuivre un peu ma découverte de ces auteurs, ce qui, somme toutes, n’est pas plus mal.

J’entame donc l’année 2020 sur une note portugaise et sans avoir vraiment réfléchi, du moins à ce point-ci, à la façon dont je compte occuper par la suite mes heures de lecture.  Improviser peut-être?

Janvier 2020

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