Tel qu’anticipé, pour l’année de lecture 2020, je me serai appliquée à rester dans ma lancée en littérature de langue portugaise, cela avec l’intention de poursuivre ma découverte de l’œuvre de José Saramago et celle de Lygia Fagundes Telles. Outre un petit recueil de nouvelles signé Sophia de Mello Breyner, le reste de ma sélection fut en quelque sorte établi, non pas sur la base d’une langue d’écriture ou d’un secteur géographique, mais bien sui-vant l’envie du moment. Quelques romans de Jon Fosse, d’Ismaïl Kadaré, d’Italo Calvino, de Peter Handke et de Margaret Atwood auront donc complété ce programme, tandis que faisant le pont entre les deux années, une petite satire sociale mise en mots par Iraj Pezeshkzad dont l’humour, bienvenu en ces temps compliqués, aura gentiment contribué à alléger l’atmosphère.
Ayant l’intention d’approfondir ma découverte de cet auteur, l’année 2021 sera sans doute de nouveau ponctuée par quelques titres choisis parmi l’œuvre de José Saramago. Je prévois également m’initier, par quelques morceaux écrits par la main de Fernando Pessoa, à l’œuvre se rattachant à cet auteur. Aux côtés de ces deux auteurs, tel que je l’ai fait en 2020, je pense laisser une large part à l’improvisation, du moins pour le moment, n’ayant pas, encore une fois cette année, prévu de suivre un programme précis.
D’une année à l’autre, j’émets invariablement le souhait d’élargir mon exploration, que ce soit d’un point de vue géographique ou d’époque ou encore de genre littéraire, de la même façon que j’ambitionne toujours aussi de pouvoir livrer avec plus de constance quelques écrits de mon cru, mais le temps n’étant pas aussi extensible que les souhaits…
Enfin, qui vivra verra.
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