Au-delà de mon projet de lecture des œuvres de José Saramago dont je n’ai lu que deux romans en 2021, une grande proportion de mon temps a de nouveau été investit en littérature de langue portugaise. Entamant l’année par un survol de l’œuvre de Fernando Pessoa, j’ai ensuite revisité José Eduardo Agualusa, Sophia de Mello Breyner ainsi que Mia Couto, fait un saut chez Germano Almeida et tenté une première approche de l’œuvre de João Guimarães Rosa. Entre ces lectures se sont intercalés quelques autres ouvrages d’auteurs tels que Jon Fosse, Antonio Tabucchi, Abdulrazak Gurnah, Orhan Pamuk, etc. En outre, j’ai entrepris cette année (et compte poursuivre en 2022) la découverte des œuvres complètes de William Shakespeare.
Bref, à l’heure des bilans, bien que la moisson 2021 me semble encore trop modeste, globalement, en dépit de quelques déceptions, ce fut une bonne année.
En ce qui a trait à l’année 2022, comme à l’accoutumée, mes ambitions dépassent toujours un peu ma capacité de lecture. Quoi qu’il en soit, dans la foulée d’un roman d’Abdulrazak Gurnah sur lequel j’ai clos l’année 2021, je prévois mettre au programme de cette année quelques romans d’auteurs originaires du sud, sud-est de l’Afrique. En dépit de nombreuses possibilités, je dois me modérer afin d’avoir un peu de temps pour revenir sur quelques auteurs dont j’apprécie particulièrement le style d’écriture et dont les ouvrages reposent gentiment sur ma pile. Puis laissant place à l’improvisation, le tout devrait être complété avec quelques livres choisis au hasard des envies du moment. Ah, si seulement j’avais plus de temps à ma disposition (soupir, soupir)…
Janvier 2022
© 2015-2024 Carnets Libres