Depuis quelques années déjà, les projecteurs se sont graduellement tournés vers cet immense pays qu’est la Chine. On l’étudie, on l’observe, on l’analyse, puis si on en parle de plus en plus, bien souvent c’est pour en dire tout et son contraire. C’est dans ce contexte que, l’offre allant croissant, bon nombre de lecteurs se sont intéressés à la littérature provenant de l’empire du milieu.
Avant d’aborder cette littérature, il convient cependant de faire la distinction entre ses divers composants: d’une part il y a la littérature écrite en langue chinoise par des auteurs chinois et publiée en Chine, puis la littérature écrite en langue chinoise par des auteurs chinois et publiée à l’extérieur de la Chine, ensuite il y a la littérature écrite et produite à l’extérieur de la Chine par des auteurs d’origine chinoise écrivant en chinois ou qui par choix ou faute de la maîtriser n’écrivent pas dans leur langue maternelle. Parmi ces catégories, sauf pour ceux d’entre-nous ayant acquis une bonne maîtrise de la langue écrite, seuls les ouvrages ayant fait l’objet d’une traduction éventuellement diffusée et/ou commercialisée, nous sont accessibles.
Ce qui revient à dire que seule une toute petite portion du grand bassin littéraire chinois nous est accessible, une portion qui correspond bien souvent à ce que les commerçants du livre considèrent comme potentiellement rentable. Malgré cela, ça n’est tout de même pas le choix qui manque.
Pour le lecteur qui souhaiterait s’initier, soulignons, parmi les diverses sources d’informations disponibles, trois sites web qui m’ont été et me sont toujours fort utiles: Paper Republic (anglophone), Chinese Shortstories (francophone) et Ethnic ChinaLit (anglophone).
Ayant lu, par le passé, quelques ouvrages choisis au hasard, j’ai finalement opté pour une approche plus structurée, partant d’œuvres datant d’une époque plus ancienne pour graduellement remonter dans le temps, le tout dans le but d’avoir un aperçu de ce que la littérature chinoise peut offrir.
J’ai donc entamé ce parcours en lisant ce que l’on peut appeler ‘Les classiques’, de la littérature chinoise, soit Outlaws of the Marsh (Au bord de l’eau) de Shi Nai’an, Three Kingdoms (Les trois royaumes) de Luo Guanzhong, Journey to the West (La Pérégrination vers l’Ouest) de Wu Cheng’en et A Dream of Red Mansions (Le Rêve dans le pavillon rouge) de Cao Xueqin. Après cette substantielle introduction, je poursuit comme suit:
Littérature moderne:
Collectif, Masterpieces by Modern Fiction Writers
Lu Xun, Selected Stories of Lu Xun (The Real Story of Ah-Q and Other Tales of China)
Littérature contemporaine:
Li Rui, Arbre sans vent
Mo Yan, Life and Death are Wearing me Out (La dure loi du karma)
Wang Gang, English
Autour des minorités ethniques:
Alai, Red Poppies (Les pavots rouges)
Chi Zijian, The Last Quarter of the Moon (Le dernier quartier de lune)
Guo Xuebo, The Desert Wolf
©2015-2024 CarnetsLibres