Ceux d’entre nous qui se sont vus un jour ou l’autre confrontés aux questions que pose parfois la classification d’un livre ont sans doute une bonne idée des difficultés qui sont liées à un tel exercice. A cet effet, si l’on prend pour exemple le type de classification d’ordre géographique auquel je tente de m’adonner, compte tenu de l’histoire du pays, on peut dire que la littérature russe est l’une de celles qui expose assez rapidement le lecteur à ce genre de difficulté. Comme il faut bien trancher d’une manière ou d’une autre, tentant ici de le faire au mieux de mes capacités, on me pardonnera, je l’espère, les erreurs ou vices d’interprétation que mes choix pourraient manifester.
Cela étant, culturellement aussi vaste que son étendue, la Russie offre aux amoureux de littérature, un territoire si riche et si copieux qu’à lui seul, il peut aisément remplir une vie entière de lecteur sans que celui-ci ait pu réellement en faire le tour.
En modeste lectrice que je suis, j’avoue n’avoir découvert à ce jour qu’un bien (trop) petit morceau de ce territoire, tandis que la passionnée des lettres que je suis, rêve forcément d’en goûter bien plus.
Ci-après, la liste de mes plus récentes découvertes:
Nicolas Gogol, Les soirées du hameau
Nicolas Gogol, Nouvelles de Pétersbourg
Nicolas Gogol, Les âmes mortes
Mariana Kozyrieva, La petite fille devant la porte
Sigismund Krzyzanowski, Le club des tueurs de lettres
Youri Rytkhèou, A Dream in Polar Fog (Un rêve au début du brouillard)
Arcadi & Boris Strougatski, The Doomed City
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