D’une année à l’autre, tentant d’élargir mes horizons, j’anticipe et je prépare tout un tas de projets de lecture mais en 2023, comme à l’accoutumée, je n’aurai pas disposé de suffisamment de temps pour en compléter autant que souhaité.

Triste  constat s’il en est, je dois donc me résigner et me satisfaire de ce que j’ai pu accomplir.

Ainsi, je constate que d’une part mon programme fut relativement varié, incluant théâtre et poésie, une biographie, des nouvelles ainsi que des romans, et que d’autre part l’ensemble m’aura permis de voyager dans le temps et à travers divers pays, ce qui, eut égard à la diversité, me semble plutôt satisfaisant.

Parmi les moments marquants, je pense notamment au plaisir éprouvé à la lecture du dernier roman publié par Dorothy Tse (Owlish), puis à la monumentale biographie du non moins monumental Fernando Pessoa grâce à laquelle j’ai appris à mieux connaître et comprendre l’œuvre d’un auteur fascinant, sans oublier l’agréable surprise que fut Carpentaria, un roman d’Alexis Wright (compte-rendu à paraître sous peu) qui m’a plongée et permis de découvrir un univers jusqu’alors méconnu.

C’est d’ailleurs dans la foulée de ce roman australien que j’aborde l’année 2024 en prévoyant notamment poursuivre ma découverte d’écritures issues de diverses nations autochtones. Puis, n’ayant pas complété la lecture des œuvres de Shakespeare, je planifie donc de poursuivre en ce sens. Ajoutant à cela quelques touches de littérature grecque, portugaise, québécoise, etc., etc., etc. Et voilà que déjà je rêve d’une année riche en temps dédié à autant de lectures que je puisse en absorber!

Janvier 2024

© 2015-2024 Carnets Libres